Faire revivre la raffinerie de St-Hilaire. Il faut se rappeler dans quelles circonstances elle a vu le jour.
La raffinerie a été bâti vers la fin des années 40. On se rappellera à cette époque que les québécois
étaient en nette progression quant à la consommation de sucre, mais le sucre était sous contrôle
étranger.
Alors les québécois (es) ont pris les grands moyens et décidèrent en se retroussant les manches en créant de toutes pièces un organisme de contrôle du sucre et une raffinerie. Une nouvelle récolte du nom de betterave à sucre, qui procurait du travail pour les gens de la région immédiate pour une bonne partie de l’année, et une nouvelle récolte pour les cultivateurs moins éreintante mais aussi
payante que l’exploitation laitière. La fabrication de nouvelles machineries agricole fit son apparition, ainsi que pour l’usine, des garages de réparation de machineries qui employaient plusieurs personnes à temps plein, la vente de résidus de betteraves aux producteurs laitiers.
Les libéraux ont pris le pouvoir, et malgré une étude sur l’impact social et économique découlant
d’une fermeture de la raffinerie de betteraves à sucre, les libéraux la vendirent sous prétexte qu’elle
n’était pas rentable. La compagnie qui acheta la raffinerie, était implantée au Québec mais les
directives venaient de l’extérieur. La compagnie fit arrêter la production sur le champs, ferma l’usine
et la démantela. Si elle n’était pas rentable avant la vente, elle était pire après le démantèlement.
Nous ne pouvons pas prouver ce qui suit, mais tout porte à croire que la compagnie qui a acheté la
raffinerie de St-Hilaire, voyait par son acquisition un monopole sur le sucre, une licence (l’Actic), des
clients assurés, un centre de distribution et plus encore. Et probablement une contribution dans la
caisse électorale du parti libéral. C’est un petit prix à payer pour ce que cela a rapporté.
René Lévesque, du Parti Québécois, avait raison d’abolir les caisses occultes.
Avec la vente de celle-ci le Québec et son peuple a retourné aux années 40.
Faisons revivre la Raffinerie St-Hilaire.
Le commerce avec un Québec souverain
Les États-Unis favorisent la continuité
Une étude de la firme américaine Rogers & Wells fait clairement ressortir que la politique des États-Unis serait d'appliquer à un Québec souverain les traités et obligations liant présentement le\ Canada et les États-Unis. Les auteurs font valoir que les intérêts économiques du Québec et des États-Unis militent fortement en faveur d'un tel comportement. C'est dire que lorsque le Québec accédera légitimement à la souveraineté, il n'y aura ni instabilité ni rupture de traités, mais la stabilité et la continuité qu'on doit attendre de la part d'un pays démocratique.
Cela signifie qu'advenant la souveraineté du Québec, les États-Unis ont intérêt à maintenir les accords et traités suivants :
* l'Accord de libre-échange nord-américain (ALENA) ;
* le Pacte de l'automobile ;
* l'Accord du GATT de 1994 et l'adhésion à l'Organisation mondiale du commerce ;
* le Traité fiscal canado-américain ;
* l'Accord du Commandement de la défense aérospatiale de l'Amérique du Nord (NORAD).
Dans ses avis juridiques remis au gouvernement du Québec, Rogers & Wells a notamment indiqué que, compte tenu de la politique américaine à cet égard :
1- Il est «extrêmement probable» que les États-Unis permettraient à un Québec souverain de participer aux accords et traités auxquels le Canada est actuellement partie puisque la pratique adoptée par les États-Unis consiste à traiter cette acceptation non pas comme un nouvel accord mais comme une prolongation de l'ancien ;
2- Le Canada ne pourrait pas s'opposer à l'entrée du Québec dans l'ALÉNA;
3- Le Québec serait admis comme membre du GATT ou autorisé à le devenir;
4- Les négociations qui se tiendront ne porteront que sur les détails relatifs à l'application des traités et accords.
Le Pacte de l'automobile
Le Pacte de l'automobile fut signé en 1965 par le Canada et les États-Unis afin de créer un marché nord-américain global pour les véhicules automobiles des particuliers. Cet accord prévoit que les fabricants d'automobiles doivent produire au Canada un nombre minimal de véhicules. Le Pacte ne contient aucune disposition quant à l'adhésion d'une tierce partie. Toutefois, il apparaît aux avocats de Rogers & Wells que la règle de présomption de succession s'y applique de la même manière qu'à l'ALÉNA.
«La nature intégrée de la production de l'industrie automobile nord-américaine fait clairement ressortir l'intérêt économique des États-Unis à maintenir la libre circulation des produits de cette industrie. Sans le Québec, les avantages économiques découlant du Pacte de l'automobile seraient substantiellement atténués», souligne Rogers & Wells ; cela indique à quel point la participation du Québec est importante, notamment pour l'Ontario qui bénéficie de retombées économiques importantes liées au Pacte de l'automobile.
Source: Fascicule de mai 1995, numéro 1; Gouvernement du Québec, ministère du Conseil exécutif, Secrétariat à la restructuration.
Voitures électriques
TOMAHAWK 1OO % ÉLECTRIQUE
1- Dévoilée au Salon de l'auto de Québec en mars 2014
2- Équipée de deux moteurs électriques mis au point par TM4 (filiale d'Hydro-Québec)
3- Châssis ultra léger en aluminium avec carrosserie en polymère
4- Les portes s'ouvrent à la verticale, comme une Lamborghini
5- Toutes les composantes sont fabriquées au Québec, à l'exception de la transmission, des pneus et des vitres
6- Les batteries offrent une autonomie d'environ 350 km
7- Peut rouler jusqu'à 220 km/h (0 -100 km/h en moins de 4 secondes)
8- Prix de détail de la version sport: environ 90 000 $
9- Les premiers modèles pourraient être livrés à l'été 2016
Mario Dubuc veut construire une usine à Québec en 2015 qui lui permettra de produire 350 véhicules Tomahawk par année. Il mise également sur un modèle taxi de six places, bâti sur le même châssis.
Les concepteurs de l'auto Tomahawk en quête d'investisseurs au Québec
Il peinent à trouver du financement privé pour leur véhicule 100 % électrique
QUÉBEC Une entreprise de la capitale nationale risque de s'associer à des intérêts étrangers pour construire l'usine d'assemblage de la toute première voiture électrique 100 % made in Québec, faute d'investisseurs en sol québécois.
«L'intérêt d'investir dans notre PME vient de partout, sauf du Québec. Malgré mes efforts pour garder ce joyau local entièrement chez nous, il semble fort probable qu'un autre pays s'enrichira sur le dos du savoir-faire québécois», se désole Mike Kakogiannakis, l'un des copropriétaires de Dubuc SLC (Super Light Cars).
M. Kakogiannakis fait du démarchage à Montréal. Son associé, le designer industriel Mario Dubuc, qui a conçu le véhicule de A à Z, est installé dans le parc Colbert à Québec. Les deux hommes projettent d'y construire une usine dans la prochaine année, qui embaucherait une centaine d'employés.
Après 10 ans de recherche et développement, ils sont enfin prêts à se lancer dans la production du véhicule, qui pourrait devenir une fierté au Québec. Leur véhicule Tomahawk, qui a été dévoilé au Salon de l'auto de Québec en mars, a fait tourner les têtes. Au coût de 90 000 $, ce véhicule joue dans la cour de la célèbre Tesla américaine.
Son concepteur, Mario Dubuc, travaillait dans l'ombre depuis longtemps. Il voulait créer un «effet wowl» lors du lancement de son prototype. «Deux jours plus tard, on avait le ministère de l'Économie dans notre kiosque qui voulait nous rencontrer. Ils n'avaient jamais entendu parler de nous.»
SUBVENTIONS DISPONIBLES
Le gouvernement, dit-il, est prêt à subventionner en partie la compagnie, à hauteur de 7,5 millions de dollars, mais il manque un ingrédient essentiel pour compléter le montage financier: un investisseur privé qui injectera la même somme.
Malgré les rencontres avec de potentiels investisseurs québécois, notamment Alexandre Tailler - de l'émission Dans l'œil du dragon, à Radio-Canada - rien n'a abouti. Si bien qu'aujourd'hui, des investisseurs de Dubaï et de la Californie lui font de l'œil.
«On en a, des investisseurs. C'est presque réglé, sauf qu'ils sont étrangers. Ça me fait mal au cœur un petit peu parce qu'on a un produit 100 % électrique et 100 % québécois. J'ai le sentiment que c'est comme si une partie de mon entreprise s'en allait ailleurs.» Quoi qu'il advienne, M. Dubuc assure qu'il n'exilera «jamais» la production à l'étranger.
«Tous mes sous-traitants sont situés dans un rayon de 45 minutes de la ville de Québec. J'encourage l'économie d'ici. Même si ça me coûte un peu plus cher de faire ça ici, je veux la qualité et le savoir-faire du Québec. Ici, on a le génie électrique, puis le génie mécanique», répond celui qui a ajouté la fleur de lys au logo de la voiture.
La Caisse de dépôts et de placements, en investissant dans ce projet, metrait en pratique son but premier: stimuler l’économie québécoise et relever le social (emplois).
Sur l’internet, nous voyons plusieurs endroits où nous pouvons nous procurer des ensembles de convertisseurs pour des voitures. Les compagnies qui vendent ces ensembles sont toutes à l’extérieur du Québec. C’est compréhensible, elles sont toutes dans des régions du globe qui ont un statut de pays, le Québec a présentement le statut de province. Avec un gouvernement d’allégeance fédéraliste, pas question de mettre en vente sur le marché québécois des convertisseurs pour transformer des voitures qui fonctionnent à l’essence vers l’électricité.
Le Québec pourrait donner des subventions pour l’achat d’un convertisseur ou d’une voiture électrique.
Le gouvernement actuel serait très embarrassé s’il encourageait une telle pratique. L’Ontario serait la première touchée, elle qui construit, assemble des voitures propulsées à l’essence, et vend toute sa production au Canada. La deuxième touchée, l’Alberta, compte tenu qu’elle produit le carburant (dérivé de pétrole) pour propulser les voitures produites par l’Ontario.
En revanche, l’économie du Québec serait en nette progression, avec des ventes d’hydro-électricité à la hausse, des usines à la grandeur du Québec pour la fabrication de pièces (Gaspédia en Gaspésie pour l’assemblage de voitures électriques, ainsi que Magnolia Asbestos, Hyundai à Bromont et bien d’autres inconnues).
Des garages certifiés qui feraient de la conversion et des services d’entretien, incluant la vente d’électricité (220 amp.) pour un rechargement rapide. Ceci créerait beaucoup d’emplois rémunérés à tous les niveaux. Nous avons l’argent, le vouloir, le pouvoir et les infrastructures, il nous manque la volonté politique, mais il faut être maîtres chez nous (indépendance). Avec un gouvernement d’allégeance fédéraliste, tous ces attributs qui sont bons pour le Québec, ne sont pas dans son agenda. Ce qu’il fait, c’est nous garder en laisse pour donner le temps aux gens qui nous contrôlent, en investissant abondamment dans l’électricité au Québec pour que l’on reste numéro deux. Il nous a reculé avant 1976, au-delà de 95% des éoliennes ne nous appartiennent pas, nous ne faisons qu’acheter la production d’électricité comme avant 1976.
La déclaration de l’indépendance du Québec dans notre Assemblée Nationale lors d’un premier mandat d’un gouvernement indépendantiste, ça presse pour nous et les prochaines générations.