Souveraineté la solution - Le journal des souverains de
coeur

Décembre 2002

Volume 1 - Num�ro 11


SOMMAIRE

  1. Mot du Pr�sident
  2. Histoire v�cue
  3. Fait divers
  4. Dapreau du Qu�bec
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1- Mot du Président

Syndrome du conquérant et du conquis
(Qui prend pour son bourreau et d�fend sa cause)

La conquête de 1760 par les anglais a ouvert un débat perpétuel entre les historiens d'allégeance souverainiste et fédéraliste. En réalité le désaccord entre les historiens pour donner un sens à ce qui est arrivé aux francophones en Amérique du Nord au 18e siècle serait facile à trancher s'ils tenaient compte de la mentalité médiévale qui était la ligne de conduite à l'époque. Le conquérant dépouille de tous ses biens le conquis, lui enlève toute dignité, le prive de ses droits, etc. En refoulant les francophones sur les terres à titre de colons et en rendant le financement pratiquement impossible à obtenir, si ce n'était que se jeter entre les mains d'un usurier peu scrupuleux. Ces usuriers étaient majoritairement francophones convertis aux conquérants anglophones (syndrome du conquérant et du conquis: qui prend pour son bourreau et défend sa cause).

Comme un esclave noir, dans une ancienne colonie anglaise, qui travaillait dans la maison de son maître, qui disait: c'est incompréhensible les dires des noirs qui travaillent dans les champs et qui revendiquent leur liberté, moi je suis bien. Voir le livre, "Les nègres blancs d'Amérique".

Le pacte qui a été signé au 18e siècle entre les anglais (conquérants) et les français (conquis) de l'époque, qui cause que les historiens ne s'entendent pas qu'ils soient souverainistes ou fédéralistes, n'est pas une alliance.

Pour les souverainistes, c'est un conflit, qui est et qui demeurera temps et aussi longtemps que le Québec n'atteindra pas sa souveraineté.

Les fédéralistes anglais oublient volontairement et les francophones ignorent que lors d'un pacte entre les deux parties inégales, ce n'est pas la satisfaction du supérieur qui permet d'en comprendre le sens de l'histoire, surtout si ce pacte lui confère sa position.

Est-ce d'un commun accort sublime entre les deux peuples que le français fut interdit dans les écoles du Manitoba, comment expliquer que John Diefenbaker premier-ministre, ait autorisé les chèques bilingues, si non par le fait qu'ils étaient jusque là interdits et Pierre Trudeau aurait-il eu à faire adopter une loi sur les langues officielles, si les conquérants (anglais) de l'époque ne faisaient que place pour l'anglais. Les anglais de l'époque du 18e siècle avaient, presque jusqu'au 20e siècle avec le pouvoir colonial, empêcher le financement bancaire des marchands de langue française en faisant de la sorte politiquement, ils poussaient vers les petits commerce l'idéologie de survivance, une classe d'affaire dynamique, qui ne demandait qu'à se développer et devenir une bourgeoisie comme les autres. En 1900, M. Desjardins a mis sur pied le système des Caisses populaires que nous connaissons aujourd'hui pour contrecarrer les effets pervers de la mentalité médiévale des conquérants.

La fameuse fatigue constitutionnelle des canadiens et des québécois n'est qu'un prétexte supplémentaire pour ne pas admettre la réalité. Que les historiens et les francophones fédéralistes réalisent que le problème québécois n'est pas constitutionnel mais qu'il est historique, et que c'est pour cela qu'il ne disparaît et ne disparaîtra pas. Ottawa, la Gazette et le réseau CTV misent d'ailleurs a fond sur le désir de faire avec des immigrants des nouveaux québécois sans histoire, afin de noyer et de désolidariser des québécois historiques.

La phrase de Parizeau, le soir du référendum 1995 sur le vote ethnique et l'argent que le fédéral avait utiliser en sa faveur, était de mise. Comme dit l'adage: une personne qui pense tout haut représente plus d'une personne qui pense tout bas. Dans le contexte présent c'est plusieurs fois 1 million.

Que la propagande anti-québécoise des fanatiques sub-urbains de CFCF, de William Johnston et son livre, de Stéphane Dion qui a le syndrome de conquis et du conquérant (qui prend pour son bourreau et défend sa cause). L'histoire vous pardonne et avec une souveraineté au plus tôt par un vote dans l'Assemblée National, l'histoire vous pardonnera.

On en lira plus dans Larose, Jean, titre: La souveraineté rampante.

André Desnoyers, Président ainsi que tous les administrateurs, vous souhaitent un Joyeux Noël et une Bonne et Heureuse Année et à l'an prochain.


2- Histoire vécue par les français dans Bas-Canada (Québec)

À Londres le gouvernement libéral de Melbourne accepte le projet d'unir les deux Canadas d'autant plus facilement que cette idée avait été presque acceptée avant même la mission de Durham.


3- Faits divers

1842: Montréal ville adopte la formule de l'emprunt sur obligations dans le but d'améliorer la qualité de ses services, ceci dans le cadre du bicentenaire de la fondation et pour parer à l'union des deux Canada, Bas et le Haut (18-02-1841 par Edward Poulett Thompson) voir histoire vécue.

1842: Montréal ville pour sa nouvelle initiative de financement, frappa la porte de la Banque de Montréal, mais en vain. Elle n'avait pourtant besoin que de 2000 lbs ($8000.00). C'est alors qu'elle se tourna pour la première fois vers la formule de l'emprunt sur obligations.

1842: Pour coïncider avec le bicentenaire de Montréal, grâce Mgr Ignace Bourget, les Jésuites seront de retour au moyen de missionnaires résidants. Ils étaient à la vie relieuse de Ville-Marie dès sa fondation.

Le 31 mai 1842, Montréal accueille 9 Jésuites dirigés par un supérieur le père Chazelle.

En 1848, fondation du Collège Ste-Marie par les Jésuites

En 1841, lord Durand écrivait: la politique à suivre avec les canadiens français s'établit selon les étapes suivantes:

Les mettre en minorité, c'est-à-dire les subordonner politiquement, leurs laisser cependant leur lois, leur langue, leur religion, leur accorder même une juste représentation jusqu'à ce qu'ils se fondent dans un grand tout anglais. Voir mot du président.


Commentaire

Si ça n'auvait pas été de la religion, nous ne serions pas ce que nous sommes aujourd'hui, 7 millions d'habitants au Québec. Au contraire nous serions sombré dans un grand tout anglais, et les voeux de lord Durand auraient été exhaussés: voir histoire vécue, ces lois furent abolies dans les années 1800.

En 1763, signé par le gouverneur Vaudreuil, l'acte qui cédait la Nouvelle-France à l'Angleterre et devenait colonie anglaise avec tous leurs droits et privilèges.

En 1763, une loi démographique après la passation du pouvoir qui fut aboli après la deuxième Guerre mondiale fin 1945. La loi stipulait: personne n'a le droit d'immigrer en provenance de colonies françaises dans la nouvelle colonie anglaise.

4- DRAPEAU DU QUÉBEC

Identifier la source juridictionnelle du service rendu au citoyen

Le décret 9999-2002 oblige les institutions publiques québécoises à déployer le drapeau du Québec.

Le 4 juillet 2002 marquait l'entrée en vigueur du Règlement sur le drapeau du Québec. Si, depuis 1967, les ministères et organismes du gouvernement ainsi que les écoles primaires et secondaires étaient assujettis par décret à l'obligation d'arborer le drapeau du Québec, bon nombre d'autres entités publiques devront dorénavant déployer ce drapeau.

Tout comme les institutions publiques fédérales (bureaux de postes, des douanes, ministères, etc.) n'utilisent que le drapeau du Canada pour identifier leur origine juridictionnelle, il y a lieu de souhaiter que les institutions publiques québécoises n'utilisent à leur tour que le drapeau du Québec pour identifier leur source juridictionnelle. Le règlement oblige aussi les institutions publiques québécoises qui ont développé leur propre bannière à arborer le drapeau du Québec et à lui accorder la place d'honneur.

L'application du règlement vise à faire mieux visualiser par les citoyens la source juridictionnelle des services qui leur sont rendus.

Règlement sur le drapeau du Québec.
http:/www.mrci.gouv.qc.ca/publications/pdf/reglement_drapeau_quebec.pdf

Avis

Un drapeau du Québec arboré avec fierté à l'extérieur de votre résidence serait de mise en guise de remerciement à tous les citoyens du Québec qui ont contribué par leurs taxes à toutes les formes de subventions, exemple: rénovation de logement ou de maison à des fins familiales, vente de terrains à $1.00 pour des compagnies, pourcentage de salaire payé, etc.

Pour nous permettre de poursuivre nos tâches d'organisation d'un mouvement souverainiste, d'échanges, etc., nous avons besoin de votre appui.

Sans le soutien de nos membres et sympathisants sur le plan financier, nous ne pourrions assurer la publication du bulletin, ni toutes les autres tâches et activités qui demandent un travail quasi permanent.

Des façons de contribuer à notre projet de souveraineté, peuvent être selon votre choix: achat de matériel divers, parution de cartes d'affaire, abonnement, adhésion, ou financement.



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